Maylis de Kerangal est une écrivaine brillante dont l’écriture d’Un monde à portée de main en 2018 est, je suis forcé de l’admettre, une vraie performance littéraire. Malgré cela, cette lecture m’a laissé… de marbre. Aussi peu émotif que les bois que Paula, Jonas et Kate s’efforcent de reproduire. Et cet art, les élèves de la rue du Métal l’ont perfectionné jusqu’à maîtriser parfaitement le trompe-l’œil et à devenir de vrais faussaires.
C’est surtout l’histoire de Paula, cette jeune femme qui, au départ, est entourée de ses deux amis mais qui s’éloignent au fur et à mesure. Leur présence, qui au début est constante, devient de plus en plus rare et ne se fait ressentir que par petites touches d’appels et de messages. (suite…)