Des élèves de première euro (1S2 et 1S3) et de terminale (TL1 et TL2) du lycée Darchicourt se sont rendus au théâtre Sébastopol à Lille le lundi 14 janvier après midi. Ils y ont vu une représentation en anglais du célèbre roman Frankenstein, écrite par Mary Shelley en 1818. Cette représentation aura permis aux élèves de redécouvrir la langue dans un format différent de celui des cours.
A travers une mise en scène placée sous le signe de la comédie, les élèves ont découvert ou redécouvert pour certains le célèbre mythe du docteur Frankenstein et de sa créature. La pièce commence avec la mort du père d’Elisabeth, mordu par un serpent alors qu’il essayait de le ramener un mort à la vie. C’est ainsi que Victor Frankenstein, un scientifique amoureux d’Elisabeth, continua ce projet bien qu’il ait promit à sa fiancée de ne pas le faire.
Victor réussira à donner vie à une créature, fabriquée de ses mains à l’aide de morceaux de cadavres. Cela lui vaudra de nombreux problèmes puisque celle-ci est vue comme un monstre par les villageois et par Elisabeth, après avoir tué une jeune fille en s’enfuyant du château où vivait Victor.
Pour vivre en paix et loin de la ville, la créature demande une compagne à Victor, qui refuse d’abord mais finit par céder face aux menaces. Pendant que Victor s’affaire à donner la vie à une nouvelle créature, Elisabeth meurt, tuée par les villageois alors qu’elle essayait de les prévenir des intentions de Victor. Désespéré, il la ramène à la vie mais Elisabeth revient en tant que monstre et part vivre avec la créature, laissant Victor triste et seul, puni pour avoir joué avec la mort.
Une dizaine de personnages apparaissent sur scène, joués par seulement 4 comédiens anglophones, d’origine britannique et américaine, très talentueux. Cette mise en scène de Paul Smith et Paul Stebbings joue avec les sons et les éclairages pour plonger les spectateurs dans l’ambiance de la pièce et modifie légèrement le texte originel, lui donnant une dimension comique, très bien accueillie par les élèves.
La représentation est extrêmement bien réussie, de part la qualité de la mise en scène ainsi que le jeu des acteurs. L’ajout d’éléments comiques à cette histoire, plutôt sombre à première vue, était une excellente idée et permettait aussi de soulever de manière plus légère la question de notre perception de l’humanité et de la monstruosité.
Nina Halloucherie 1S2
Darchicourt High School at the theatre
Some 11th and 12th grade students (from 1S2-1S3 and TL1-TL2 classes) of Darchicourt high school went to Lille’s Sebastopol Theatre, on Monday January the 14th. They saw a performance in English of the famous novel Frankenstein, written by Mary Shelley in 1818. This performance allowed the students to rediscover the language outside the classroom.
Thanks to a staging placed under the sign of comedy, students have discovered or rediscovered Doctor Frankenstein’s myth and his creature. The play starts with Elizabeth’s father’s death, bitten by a snake, while he was bringing it back to life. That’s how Victor Frankenstein, a scientist in love with Elizabeth, continued this project although he promised his fiancée not to do it.
Victor achieved to revive a creature he made himself thanks to corpses’ parts. It would bring him many problems because the creature would be seen as a monster, by villagers and Elizabeth, after running away from Victor’s castle and killing a young girl.
To live in peace and far from the town, the creature asked Victor for a bride ; he refused first but finally accepted under the threat. While he was making a new creature, Elizabeth died, killed by villagers, trying to explain them what Victor was doing. Hopeless, he brought her back to life. Elizabeth came back as a monster and went away to live with the creature, leaving Victor sad and alone, punished for playing with death.
There were ten characters, on stage, played by only four talented British and Americans actors. Paul Smith and Paul Stebbings’ staging plays with sounds and light to put the spectators in the play’s atmosphere. The original text has been changed to give it a comic dimension well approved by the students.
The performance was extremely successful, thanks to the staging and the actors’ skills. Adding comic elements to that story, which seems gloomy, was an excellent idea and allowed us to think about our vision of humanity and monstrosity.
Nina Halloucherie 1S2.