Les enfants volés d’Angleterre : un reportage-choc pour les lycéens de Darchicourt

Le reportage Les Enfants volés d’Angleterre a été projeté le vendredi 2 février 2018 au centre culturel Matisse de Noyelles-Godault devant des lycéens de Darchicourt, dans le cadre du « retour sur le FIGRA ». Retour sur les réactions du public en présence d’un des réalisateurs, Pierre Chassagnieux.

« C’est trop injuste ! », « des vies gâchées ! », «j’ignorais tout de cette situation. », « comment peut-on laisser des enfants vivre sans leurs parents ?, « je ne savais que l’on pouvait adopter des enfants sur photos, comme si on achetait un sac à main ou une paire de chaussures ! » : telles sont les réactions des lycéens de seconde et de première présents à la projection du documentaire de Stéphanie Thomas et Pierre Chassagnieux, Les enfants volés d’Angleterre, le 2 février au centre culturel Matisse à Noyelles-Godault. Ce reportage a créé un vrai choc chez les élèves qui ont découvert les conséquences du Children Act de 1989. Cette loi prévoit le retrait des familles, des enfants britanniques susceptibles d’être victimes de mauvais traitement. Mais celle-ci, qui part d’une bonne intention, touche essentiellement les familles les plus défavorisées. C’est ainsi que des milliers de parents ont perdu la garde de leurs enfants sur de simples doutes. Le processus est irréversible et entraîne la mise à l’adoption d’enfants qui ne retrouveront plus leurs parents biologiques.

C’est l’histoire de Mark et Nicki qui ont perdu la garde de leurs enfants pour mauvais traitements. Or, après des années d’enquête, les parents ont découvert que leurs enfants souffraient d’une maladie génétique qui entraîne l’apparition d’hématomes et de fractures. Non seulement, ils n’étaient coupables de rien, mais les travailleurs sociaux avaient fabriqué une fausse preuve pour accélérer la procédure d’adoption.

Un temps d’échange avec Pierre Chassagnieux, animé par Inès élève de terminale, a permis aux lycéens de découvrir l’envers du décor. Les réalisateurs ont d’abord trouvé des contacts sur place, rencontré les familles, gagné leur confiance. Leur enquête n’aurait pas été complète sans le point de vue des travailleurs sociaux britanniques, mais aussi des politiques qui dénoncent ce système.

Malgré ce drame, des réseaux de solidarité existent en France et au Royaume-Uni pour permettre aux familles de rester unies.

Les élèves de la classe média

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