L’événement tant attendu est enfin arrivé . Dans la nuit de jeudi à vendredi 18 Novembre 2016, Thomas Pesquet s’est envolé direction l’espace où il passera 6 mois dans le cadre de la mission « Proxima »
Une mission internationale
8 minutes pour se retrouver en orbite autour de la Terre. Thomas Pesquet ainsi que ses coéquipiers le Russe Oleg Novitski et l’Américaine Peggy Whitson ont décollé Jeudi 17 Novembre 2016. Après 48h de vol, ils ont finalement atteint la station spatiale internationale (ISS). Les trois astronautes ont rejoint les Russes Sergueï Ryjikov et Andreï Borissenko et l’Américain Shane Kimbrough déjà présent dans la station depuis un mois dans le cadre de la mission « Proxima ».
Pendant six mois, leur domicile et leur lieu de travail se trouveront à quelque 400 kilomètres au-dessus de la Terre.
Les expériences prévues durant cette mission visent à faire avancer la connaissance du corps humain, la biologie et la physique, et à tester de nouvelles technologies. De plus des chercheurs examineront le cerveau, les os et les muscles de Thomas pour étudier l’impact des vols spatiaux sur les êtres humains. L’astronaute français testera une nouvelle génération de capteurs médicaux qui trouveront des applications aussi bien dans l’espace que sur Terre. Thomas Pesquet va réaliser à son bord pas moins de 62 expériences pour le compte de l’Agence spatiale européenne (ESA) et du Centre national d’études spatiales (CNES), et 55 autres en coopération avec les agences spatiales américaine, canadienne et japonaise.
Un rêve devenu réalité
Thomas Pesquet âgé de 38 ans est le 10ème Français à voyager dans l’espace, et le premier depuis 2008. Choisi parmi 8000 candidats en 2009 pour accéder à cette mission, il confie dans de nombreuses interviews être toujours choqué de cette opportunité qui était un rêve d’enfant. Pour parvenir à son rêve, l’astronaute a dû apprendre pas moins de six langues comme le chinois et le russe. Ce voyage concrétise des années d’entraînements durant lesquels il a dû apprendre à s’habituer au port du scaphandre, et à l’apesanteur. Ces entraînements se sont conclus par une simulation de vol en russe, langue de la station. Thomas sera l’ingénieur de bord de la Station spatiale internationale pour les expéditions 50 et 51.
À ses heures perdues, Thomas Pesquet est aussi blogueur sur le site de l’ESA. Il aborde les dangers majeurs auxquels il pourrait être confronté sur la Station Spatiale Internationale. C’est aussi l’occasion de dénoncer des problèmes qui lui tiennent à cœur comme la pollution spatiale.
Très présent sur Twitter, le Français nous partage les derniers préparatifs du vol et ça vaut le détour ! Il ne semble pas être prêt à changer ses habitudes, et continue à tweeter même depuis l’espace.
« La station spatiale est extraordinaire : encore mieux que dans mes rêves. Je souhaiterai que tout le monde ait la chance de venir ici ! »
Source :
Rabs Chloé.