Lors d’une allocution télévisée, ce samedi 26 novembre 2016, le président cubain, Raoul Castro, a annoncé la mort de son frère Fidel, quelques heures après sa mort, à l’âge de 90 ans.
Certains diront qu’un dictateur est mort, d’autres diront qu’une icône cubaine est morte ce samedi 26 novembre. En effet, Raoul Castro, président de l’île de Cuba, a annoncé la mort de son frère, Fidel, lors d’une allocution télévisée : « Le commandant en chef de la Révolution cubaine est décédé à 22 h 29 ce soir ». Quelques heures plus tard, les autorités Cubaines ont annoncé 9 jours de deuil national, en l’hommage de leur héros qui en 1959, a été le héros de la révolution Cubaine.
Même si le peuple cubain s’était préparé depuis plusieurs années à la disparition du dictateur, la nouvelle est dure pour beaucoup de Cubains qui pleurent leur héros. En effet, Fidèle s’était retiré de la vie politique en 2006, pour des problèmes de santé, laissant le pouvoir à son frère Raoul. Quelques années plus tard, il décide de quitter son poste de 1er secrétaire du parti communiste cubain.
Cette nouvelle n’est pas désastreuse pour tout le monde. En effet, à 140 km de La Havane, à Miami, en Floride, dans le quartier de la « Petite La Havane » on fête avec joie le décès de l’ancien dictateur qui pendant son règne, à imposer aux Cubains, un régime autoritaire, faisant exilé des peuples entiers vers Miami.
En Europe, la plupart des chefs d’État occidentaux soulignent le courage de Fidèle Castro comme François Hollande qui s’est exprimé depuis Madagascar, où il assiste au sommet de la francophonie : « F. Castro a incarné la révolution dans les espoirs qu’elle a suscités puis les désillusions qu’elle a provoquées »
D’autres chefs d’État, dont Barak Obama a exprimé « son amitié au peuple cubain ». Il s’est par la suite penché plus directement sur le cas du leader cubain défunt, estimant de manière ambivalente que « l’Histoire (jugerait) l’impact énorme » de Fidel Castro. Au contraire, Donald Trump, a souligné de Fidel Castro « un dictateur cruel » qui « a opprimé son peuple depuis presque six décennies ».
Comme l’avait annoncé Fidel Castro dans ses dernières volontés, son corps sera incinéré dans les prochains jours, dans la première ville qu’il a libérée.
Léo Daussin