C’est un événement mondial qui s’est déroulé à Lima, capitale du Pérou en Amérique du Sud. La fonte des glaces s’accélérant, plusieurs conférences ont été organisées à Lima sur les mesures à prendre pour stopper ce phénomène depuis début 2014. La dernière en date est celle du 14 décembre 2014. 196 pays étaient réunis pour aborder ce sujet.
Une énième conférence pour la planète
Pour lutter contre le réchauffement climatique, 196 pays membres de l’assemblée générale des Nations Unies, dont la France, se sont réunis. Après une vingtaine de réunions, les pays sont enfin arrivés à se mettre d’accord sur un projet pour affronter la fonte des glaces. Après deux semaines de négociations et environ 30 heures de prolongations, ils ont adopté un projet qui sera annoncé aux alentours du 1er novembre 2015 à Paris, comme l’indique l’article du journal Huffington Post posté le 14 décembre 2014. La France accueillera alors des milliers de délégués d’observateurs des Nations Unies pour parler de ce projet et le concrétiser.
Enfin agir contre le réchauffement climatique
Les gaz à effet de serre et la fonte des glaces deviennent des problèmes de plus en plus importants. A ce rythme, la planète connaitrait, d’ici la fin du siècle, une hausse des températures d’environ 4 °C ; une perspective jugée très dangereuse par les scientifiques, selon Le Monde en décembre 2014. Les engagements prévus devraient permettre une baisse globale des émissions de CO² de 40 à 70 % d’ici à 2050 : une nécessité absolue pour parvenir à limiter à 2 °C la hausse de température de notre Terre.
Les territoires français menacés par le réchauffement
Le 26 décembre 2014, le magazine Sciences et Avenir a repris les propos de François Hollande, soulignant que le problème du réchauffement climatique n’était pas à prendre à la légère. En effet, il se pourrait que l’île de Saint-Pierre et Miquelon soit fractionnée en trois îles d’ici 40 ou 50 ans. Ce territoire français au large du Canada est directement menacé. Le maire de l’île, Jean de Lizzagara, a annoncé lui aussi que « le but n’est pas d’effrayer la population mais de prévenir ».
Laurine.P