Exposition « Tatoueurs, Tatoués » au quai Branly

À la suite d’une visite au quai Branly, des élèves de première et terminal ES ont réalisé une série d’articles autour de l’exposition « Tatoueurs, Tatoués ». Votre mission, si vous l’acceptez, est d’élire le meilleur article traitant du tatouage. Bon Vote !

N°1:Retiré à la demande de l’auteur


 

N°2 : « Tatoueurs Tatoués » : Tatoo me

Depuis les années 2000, le tatouage connaît un véritable engouement. Même les plus grandes stars y ont succombé, mais très peu connaissent l’origine de ce phénomène. Le 7 octobre 2014 le musée du quai Branly à Paris nous a ouvert ses portes sur l’histoire du tatouage grâce à l’exposition « Tatoueurs Tatoués », un bon moyen pour en découvrir plus sur cet art ancestral.

Moule en sillicone

Moule en silicone

Et si on parlait de l’expo ?
Depuis son ouverture, « Tatoueurs Tatoués », met en perspective la dimension artistique et moderne du tatouage à travers son histoire planétaire et millénaire. Une initiative dont la règle est de représenter pour la première fois « le tatouage en tant que geste artistique ». Elle présente des œuvres réalisées spécialement pour l’occasion par des artistes- tatoueurs de renommée internationale tel que Tin-Tin qui n’est autre que le conseiller artistique de cette exposition, des body suits sur toile et des moules réalisés d’après une prise d’empreinte sur modèle vivant. L’exposition du quai Branly est disponible jusqu’au 18 octobre 2015 pour un tarif de 5 € maximum du mardi au dimanche de 11h à 21h. Pour toutes réservations, veuillez appeler le 01 56 61 71 72 ou aller sur le site http://www.quaibranly.fr/

UN ART ANCESTRAL :
Le tatouage est pratiqué depuis des siècles tout autour du monde par les hommes et les femmes. Il fût tout d’abord utilisé pour montrer son appartenance à une tribu et sa victoire à chaque combat tel un rituel, au fil des années, les marins se faisaient marquer à vie pour raconter leur histoire à travers leurs tatouages. Très vite, le tatouage se fait voir comme quelque chose de mal, il se développe rapidement comme une forme de tabou puisque la majorité des prisonniers se font désormais tatoués pour montrer qu’ils sont de vrais hommes et exprimer leur souffrance, mais aussi à cause des tatouages faits pendant la guerre dans les camps de concentration en guise de punitions. En Asie, la présence de tatouages sur le corps, renvoyait à la pègre, au milieu des voleurs, mais aujourd’hui le tatouage est fait pour être « à la mode » près d’un français sur dix est tatoué et les significations ne sont plus du tout les mêmes qu’il y a plusieurs années voire plusieurs siècles.

Tina Pietin


N°3: Tatoueurs, tatoués : les outils des tatoueurs

De nos jours, l’outil principal du tatoueur est le dermographe. Cependant, il faut savoir que beaucoup d’autres méthodes ont déjà étaient utilisées. L’exposition « tatoueur, tatoué » du musée du Quai Branly de Paris nous exposait ces différentes façons.

Tout d’abord, ce sont les aiguilles avec de l’encre de charbon et des pigments de couleurs qui ont étaient utilisées, notamment au Japon. Les aiguilles utilisées n’étaient pas stérilisées, ce qui transmettait les maladies. L’outil est une sorte de manche en pointe autrefois fait en bambou, au bout duquel sont insérées ces aiguilles. Leur nombre dépend de la taille du tatouage. Suivant le type de travail et la partie du corps concernée, le tatoueur peut utiliser de 5 à 36 aiguilles.

Le maître Horiyoshi durant une séance de tatouage

Le maître Horiyoshi durant une séance de tatouage

L’encre utilisée est toujours la même encre noire depuis 300 ans.
En effet, l’encre de carbone et l’encre de suif restent les deux méthodes les plus utilisées. On remarque, quand même, que différents composants y sont ajoutés, mais cela dépendant des tatoueurs, la recette reste secrète. Cette technique traditionnelle n’est désormais que peu utilisée par les tatoueurs, car elle nécessite des techniques et des connaissances spéciales. Elle est également réputée très douloureuse : 80 % des tatouages entrepris par cette méthode sont inachevés du fait de la douleur qu’ils impliquent. Cette méthode fut donc vite remplacée par le dermographe.

labo tatouMaintenant, le dermographe est la machine la plus utilisée pour réaliser des tatouages. Véritable révolution dans le monde du tatouage, son apparition a progressivement permis la démocratisation de cet art.Un dermographe est constitué de multiples aiguilles attachées à une barre avec un canon électrique. Les aiguilles permettent l’insertion de l’encre du tatouage sous la couche la plus haute de l’épiderme.

Le tatoueur a d’autres types d’outils. On trouve la traceuse puissante et rapide, l’ombreuse qui est plus souple et plus lente. Et finalement la remplisseuse qui contient plus d’aiguilles. Elle est donc plus puissante avec une rapidité variable.

Le concept de ces machines à tatouer est toujours le même ce qui diffère c’est le choix des éléments qui les constituent : masselotte, condensateur, bobines, ressorts (avant/arrière), ainsi que les paramètres de réglage. Cependant, les tatoueurs utilisent ces instruments en fonction de leur préférence, et de la peau de la personne à tatouer.

Manon Defranck


N°4: Les tatouages, le passage à l’âge adulte

La pratique du tatouage est tout sauf nouvelle, elle se pratique depuis l’antiquité, même la préhistoire, il y a plus de 4500 ans, nous le savons grâce au corps d’Ötzi. Nous avons vu l’exposition du Quai Branly, au musée des Arts premiers.

corps tatouéUne exposition éphémère
Le 7 octobre 2014, nous avons pu voir l’exposition « tatoueurs, tatoués » au musée du Quai Branly. Cette exposition est présentée au public jusqu’au 18 octobre 2015 et propose près de 300 œuvres comme des documents d’archives, des photos, des outils ou des peaux tatouées. Ces œuvres nous montrent les différents rites que représentent les tatouages dans les îles Samoa, dans les prisons russes, dans les « Freaks Shows » ou encore au Japon.

D’abord des rites d’initiation
Dans les îles Samoa, le tatouage est un passage obligatoire si les personnes veulent passer à un âge supérieur comme la majorité par exemple, ou s’ils veulent marquer un passage important de leur vie. En Thaïlande, le « Yantra », gravure de méditation issue du bouddhisme, sert de talisman ou porte-bonheur. Au Japon, l’Irezumi, pratique du tatouage sur presque tout le corps, était d’abord une pratique de punition. Maintenant, ces pratiques sont principalement esthétiques ou ont des valeurs de marques éthiques et sociales.

Un art populaire aujourd’huiMachine tatouage
Au XIXe siècle, le tatouage prend un côté plus artistique. De nombreux modes opératoires, techniques et arts différents se développent, le tatouage devient multiculturel. L’invention en 1891, de la machine à tatouer étend les possibilités de tatouages.

GASPAR-MATEUS Samuel


N°5 : Les tatouages sous toutes les coutumes

Du mardi 6 mai 2014 au dimanche 18 octobre 2015, une exposition du Musée du Quai Branly à Paris, nous révèle les origines, les différents aspects de la signification des tatouages selon différents pays.

Portrait de Maras, 2006

Portrait de Maras, 2006. Tirage platine 100×145 cm, Espagne Photo by : Tatttooinjapan.com / Martin Hladik

L’exposition revient sur les sources du tatouage et présente le renouveau de ce phénomène contemporain. C’est à travers 300 œuvres que l’exposition décrit la complexité de la pratique du tatouage. D’abord marqueur rituel observé dès le 17e siècle en Polynésie, il s’installe ensuite sur les bras des marins, puis sur les torses des prisonniers ou encore sur les visages des monstres des foires. On tatoue pour guérir, vénérer, punir ou magnifier selon les époques et les continents. Après un passage par la Thaïlande, l’Indonésie, la Chine et la Polynésie, « Tatoueurs tatoués » se referme sur les stars marquées à l’encre comme David Beckham ou Amy Winehouse. Le tatouage a beaucoup évolué, passant de rite à effet de mode pour certains, il n’a pas fini de nous surprendre.

Sacha herbaut


N°6: GRAVÉ À VIE

De l’antiquité à nos jours, le tatouage a eu beaucoup de significations différentes : une obligation pour entrer dans un gang, un rite de passage pour un peuple ou encore une mode. À croire qu’un jour, les hommes et les femmes ont voulu de n’importe quelle manière ou signification qu’il soit, marquer leurs corps de manière indélébile.

Membre du gang « Rivera Kills »

Membre du gang « Rivera Kills »

L’apparition d’un nouvel art

Le tatouage est devenu un art contemporain, mais cette pratique a traversé les époques et n’est plus réservée aux prisonniers ou membres de gang. Plusieurs tatoueurs sont reconnus mondialement comme notamment « Tin-Tin », qui était le conseiller artistique de l’exposition temporaire « Tatoueurs Tatoués » du musée du quai Branly. Depuis 1990, le tatouage est populaire et connait un véritable engouement puisque, aujourd’hui, 1 personne sur 10 est tatouée.

Tatouages de la célèbre actrice et maman Angelina Jolie

Tatouages de la célèbre actrice et maman Angelina Jolie

Les stars : les plus accros aux tatouages poussés à l’extrême

De plus, beaucoup de stars sont de vraies tatoo-addicts, certains ayant des bras, jambes, torses, et même le visage rempli de tatouages comme l’étaient les membres de gangs autrefois, mais de nos jours comme pour le rappeur Lil Wayne , ceux-ci sont faits juste pour le plaisir d’être marqué à vie.

D’autres préfèrent des tatouages beaucoup plus simples et ayant des significations plus personnelles et privées comme les noms de leurs enfants ou encore une date importante comme Angelina Jolie. L’élégante Victoria Beckham en est aussi dingue, certes moins que son mari David Beckham , mais elle en possède plusieurs, dont deux, aux poignets et dans le dos. Toutes ces stars qui se lancent dans l’aventure en donnent l’envie au monde entier puisque le tatouage n’a plus mauvaise réputation comme autrefois.

Lejosne Maurine


N°7 : Tatoué ou être tatoué

L’exposition Tatoueurs Tatoués est temporairement au musée du Quai Branly jusqu’au 18 octobre 2015. Les classes de première économique et sociale sont allées la voir le 7 octobre 2014 le temps d’un voyage à Paris. Dans l’exposition, nous découvrons l’évolution du tatouage au fil du temps. Depuis les années 90, le tatouage est devenu une « tendance », mais cela n’a pas toujours été le cas.

Tatouer ou s’identifier

Au fil de l’exposition, nous explorons le tatouage dans différentes cultures et de l’Antiquité à nos jours. Matelos tatouéAvant on ne se tatouait pas, on se faisait tatouer. Le tatouage avait une signification pour un rite de passage ou que l’on appartenait à une civilisation, selon s’il était ethnographique ou un tribal. Bien après les anciennes tribus, les marins et les militaires se sont attribués le tatouage. Ils se faisaient tatouer leurs aventures, leurs voyages. C’est comme s’il racontait leur vie sur leur peau, comme un carnet de voyage. Leurs tatouages permettaient de déterminer à quel régiment ils appartenaient, quelles guerres ils avaient faites, leurs aventures amoureuses durant les voyages, et des tas d’autres choses. Au Japon il a d’abord était utilisé comme un outil de punition par les militaires. , nous pouvons voir comme des œuvres d’art, des corps entièrement colorés le motif le plus souvent utilisé était des fleurs.

« Le tatouage s’est blessé la peau pour qu’apparaissent les cicatrices de l’âme »

La perception la plus connue du tatouage est celle des gangs américains. Les membres du gang affichaient leur appartenance à un gang par les tatouages. La marque des gangs était tatouée sur toutes personnes y appartenant et au même endroit. Les membres des gangs étaient recrutés tous petits. Les plus jeunes, en détresse et sans repères, se tournaient vers les gangs et étaient contraints d’être tatoués pour entrer dans le gang. Cette marque permettait de se reconnaître et que personne ne puisse en sortir. C’est pour cela qu’on dit qu’ils n’avaient pas forcément le choix de se faire tatouer. D’autres catégories de tatouages se sont développées. Ceux qui exprimaient leurs mal-être ou leurs différences par leurs tatouages. Nous avons vu l’exemple d’un homme qui s’était fait tatouer en squelette, suite à une opération. Une énorme cicatrice sur la tête l’empêcher de vivre puisqu’il effrayait les gens. Il s’est donc tatoué le corps entier en squelette. Cela représentait ce qu’il avait vécu et ce qu’il vivait. Depuis toujours se faire tatouer est une façon de représenter sa souffrance, par l’ampleur du tatouage. Plus c’est grand et impressionnant, plus vous avez souffert pour le faire. C’est donc une façon d’exprimer ses émotions.

Rick GENEST  «ZOMBIE BOY»

Rick GENEST «ZOMBIE BOY»

« Preuve indélébile d’une folie passagère »

Puis le tatouage classique que l’on connaît est apparu. Aujourd’hui , les stars y ont succombé. C’est parfois même ce qui incite les plus jeunes d’entre nous à se faire tatouer. Encore maintenant, les tatouages ont une signification. Mais bien souvent, on se tatoue sur un coup de tête ou même comme ça pour le « fun » sans même savoir l’origine. C’est juste pour suivre le phénomène de se faire tatouer. Aujourd’hui encore certains pensent que le tatouage représente une forme d’appartenance à une certaine classe de la société ou à un gang, mais il est de plus en plus souvent utilisé pour représenter un moment de sa vie ou encore juste par envie. L’exposition permettra peut-être à certaines personnes de changer de point de vue sur cette façon de s’exprimer.

Axelle ARDUIN


N°8 : Tatoueurs tatoués, une expo qui se démarque !

Ce mardi 7 octobre 2014, quelques élèves de première et terminales du lycée Darchicourt, participant au projet ESJ, ont eu le privilège de découvrir le musée du Quai Branly avec leurs professeurs. La découverte du musée dans sa globalité fut très instructive. Deux visites guidées sur les civilisations et les arts d’Afrique, d’Océanie et des Amériques étaient proposées : la première sur les « tatoueurs tatoués » et la seconde sur les « rites d’initiation ». De quoi satisfaire nos envies de voyages à travers les siècles et les coutumes et tout cela en plein cœur de la capitale !

affiche boxLe tatouage, un engouement moderne pour une pratique ancienne
Depuis les années 1990-2000, le tatouage connaît un véritable engouement. Aujourd’hui, un Français sur dix est tatoué. Le tatouage se retrouve partout, dans la mode, le design, la publicité… et l’on ne compte plus les stars qui ont succombé à la folie du tatouage. Mais à l’ère de l’éphémère, le tatouage, lui, s’impose à vie, revêtant de multiples significations : c’est tantôt une marque rituelle pour s’intégrer dans les sociétés traditionnelles ou pour s’en éloigner, ou à l’inverse une marque de punition ou de fierté. En Europe, il fut un temps considéré comme le signe de l’exclusion sociale, symbole d’une existence marginale. En Asie, sa présence renvoyait à la pègre, alors qu’il était marque de prestige social en Océanie.

Le tatouage : art ou phénomène de mode ?
À la question de la signification des tatouages vient s’ajouter la question de ceux qui adoptent ce signe distinctif. Jusqu’ici, les tatouages étaient réservés aux hommes. Cette pratique très courante a longtemps gardé une image de coutume réservée à certaines civilisations, à des marginaux ou à des hommes « durs ». La réticence d’une grande partie de la population, des médias et de la société a longtemps retardé le développement du tatouage en Occident. Ces dernières années, on constate la popularité grandissante de ce phénomène, dû, notamment, à la médiatisation de stars américaines arborant fièrement leurs tatouages. Les nouvelles techniques utilisées ont permis une démocratisation du tatouage qui répond plus à une démarche esthétique que rituelle. Aujourd’hui, un nombre important d’artistes tatoueurs sont connus dans le monde entier, voire font l’objet d’émission de téléréalité.

Rite et rituel, de l’Antiquité à aujourd’hui
La seconde exposition proposée aux élèves, présentée différents rites d’initiation. L’initiation (du latin initiare, « commencement », « entrée », « introduction à la communauté spirituelle ») est liée aux activités particulières d’une société, d’une association. En effet, depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, chaque espace culturel contient des rites d’initiation qui marque plus ou moins fortement un individu. Les rites de passage permettent de lier l’individu à un groupe, de structurer sa vie en étapes précises, mais aussi d’avoir une perception apaisante de la condition mortelle de l’homme. Ce phénomène est donc un enjeu important pour l’individu dans sa relation avec les membres de son groupe.

hall d'entrée quai Branly

hall d’entrée quai Branly

Le rite : un marqueur des civilisations
Les rites d’initiation rythment la vie des hommes, en Afrique, en Asie, en Océanie comme aux Amériques. Tribales ou religieuses, ce sont des épreuves qui donnent accès au monde de l’adulte ou à une société secrète. C’est un rituel marquant le changement de statut social d’un individu, pour des événements importants comme la naissance. Le rituel se matérialise le plus souvent par une cérémonie ou des épreuves diverses. Ce terme désigne aussi, de nos jours, toute procédure, action, passage, épreuve, qui transforme le statut d’une personne, social ou spirituel. Ainsi de nombreuses œuvres (statues, masques, costumes, objets de culte, objets du quotidien, etc.) exposées au musée des Arts Premiers permettent d’approcher la diversité des situations et de mettre en regard les pratiques contemporaines et celles de cultures représentées dans les collections du musée.
Lien : http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/visites-guidees.html

KHELIFA Yamina


N°9 : FAUX : Le tatouage n’est pas un art nouveau. L’exposition du Quai Branly nous le prouve

« Un Français sur dix tatoué », c’est sans doute pour cela que l’exposition « Tatoueurs, tatoués » au musée du quai Branly a eu un tel succès auprès des jeunes du lycée Darchicourt captivés par ce phénomène de société. Mais, ceux qui pensaient que le tatouage était récent, ont bien été surpris d’apprendre le contraire.

Visite de notre capitale : bonne journée assurée pour les premières et terminales ES du lycée. Au programme, quartier libre à la Défense, suivi d’une visite du musée des Arts Premiers au quai Branly. Deux visites guidées étaient proposées : une portant sur les rites d’initiation et l’autre concernant les tatouages. D’après un certain sociologue, les cultures de l’ensemble des continents sont égales, c’est pourquoi il faut toutes les exposer dans des musées au sein de notre capitale, et non pas seulement celles Européennes. C’est l’objectif du musée du quai Branly . Retour sur une journée marquante au musée. d

Le tatouage, culture existant depuis le 21 ème siècle ? FAUX.
C’est chez les peuples primitifs en Océanie que les premiers tatouages ont été découverts. Leurs buts ? Montrer l’appartenance des tatoués à un rang social ou encore à se rapprocher des dieux. C’est lors de leurs rites d’initiation que les enfants se faisaient tatouer pour être intégrés à la tribu.

Quel est le motif le plus tatoué au monde ?
« Des prénoms », « Des dates anniversaires » selon certains élèves…et bien non ! La guide les a bien surprise puisque le plus réalisé est le dragon ! La raison en est simple, il est symbole de force, et il peut également se dessiner partout sur notre corps. La tendance du moment, ce sont aussi les tatouages 3D nous apprend la guide. Le premier à avoir commencé s’est tatoué la tour du World Trade Center en 3D dans le dos.

Tatouage « brodé »sur le dos d’un indigène. Edmond Demaitre. Musée du Quai Branly.

Tatouage « brodé »sur le dos d’un indigène. Edmond Demaitre. Musée du Quai Branly.

Quand le tatouage ne se voit pas… on utilise la scarification !
Ce sont les Africains qui furent probablement les premiers à utiliser cette méthode, puisque le tatouage ne se voyait pas sur leur peau noire.  Ce dernier était un signe d’appartenance à une communauté, ou encore une tradition lorsqu’ils passaient à une nouvelle étape de leur vie. De l’enfance à l’ adolescence, ils se scarifiaient pour augmenter leur force vitale en fortifiant leur personnalité face à la douleur.

Quelles études pour exercer le métier de tatoueur? Il n’y a pas de faculté spéciale pour exercer ce métier, mais plutôt des écoles de dessins et des stages à faire chez des tatoueurs. Car, comme l’indiquait la guide, « pour être un bon tatoueur, il faut être un bon dessinateur »

L’YOUSSFI Sarah

 

 

 

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