C’est en 2006 que le français Reno Lemaire réalise son rêve, il dessine et publie le 1er numéro de Dreamland, référence du « manfra » : mixte des mots « français » et « manga ».
Les origines
Terrence, 18 ans, élève au lycée mas-de-tesse à Montpellier, est pyrophobe, il a peur du feu. Alors qu’il cauchemarde en voyant sa mère brulée, il surmonte sa peur et parvient à la sauver. Très vite, il apprend qu’il est un « voyageur », rare personne à savoir qu’il rêve et à contrôler sa phobie. Terrence, devenu jeune voyageur du feu, va rencontrer Shun, (contrôleur de glace), Savane le Fish maker ( phobiste des poissons), Sabba (unique voyageur sans pouvoir) et Eve, contrôlant les motifs.
Un monde de rêves
Dreamland est divisé en plusieurs territoires représentant les phobies les plus courantes aujourd’hui. Ils disposent tous d’un seigneur et les territoires sont également divisés en communes représentant les lieux où les rêveurs désirent se trouver. Mais quand tout le monde dort, Dreamland continue d’exister et une grande guerre entre plusieurs territoires s’apprête à éclater.
Pas que dans les rêves
Bien sûr on suit également la vie de nos héros en dehors de Dreamland. Les phases d’action sont entrecoupées de passages de vies quotidiennes qui permettent aux lecteurs de comprendre comment les personnages se comportent dans la vraie vie.
Je ne saurais que conseiller Dreamland a tout collectionneur de manga. Dreamland est la preuve que les français peuvent réussir dans ce domaine. Et que ce n’est pas parce qu’un manga ne se passe pas forcement au japon, dans un pays de ninja ou sur une mer de pirate, qu’il sera forcément nul. D’ailleurs Dreamland est rempli de références à d’autres mangas japonais. Trop peu connu pour ce qu’il est, Dreamland est un chef d’œuvre à posséder absolument.
Alexy.Lecocq